Temple de l’est de Ramsès II Localisation actuelle : ZSE

Située dans l’axe principal du monument, la porte de Ptolémée Évergète II relie la cour à péristyle à la petite salle hypostyle. Sa décoration fut entièrement refaite sous le règne de ce roi lagide, probablement, d’après L. Gallet, dans le but d’en faire un espace où l’on rendait la justice. D’après la description qu’en fit J.-Fr. Champollion dans les Monuments de l’Égypte et de la Nubie en 1844, les blocs constitutifs de cette porte étaient encore conservés in situ lors de son passage, bien que le linteau se soit déjà effondré. Aujourd’hui, plusieurs scènes sont manquantes, probablement débitées vers 1831-1832 ; deux blocs provenant de la porte ont été acquis par le musée du Louvre avec la collection J.-Fr. Mimaut, en 1837, et trois autres sont arrivés en France avec l’obélisque de Louxor, en 1833, et ont été acquis par les musées de Marseille, Toulon et Boulogne. Un dernier bloc, prélevé une dizaine d’années plus tard et rapporté par l’expédition allemande de K.R. Lepsius vers 1842-1845, est désormais au musée de Berlin.


Voir toutes les informations concernant ce document dans le projet Karnak »



Responsable du service des Archives scientifiques du CFEETK : Jérémy Hourdin : jeremy.hourdin@cnrs.fr

Interface de consultation des Archives scientifiques du CFEETK - Centre Franco-Égyptien d’Étude des Temples de Karnak
© CNRS / Sébastien Biston-Moulin

version 0.2
11 271 637 visites - 857 visite(s) aujourd'hui - 2 connecte(s)
14 028 688 photographies téléchargées.







Cette interface de consultation des archives scientifiques du Cfeetk a été réalisée dans le cadre du projet Karnak (CNRS, USR 3172 - CFEETK / UMR 5140, Équipe ENiM - Programme « Investissement d’Avenir » ANR-11-LABX-0032-01 Labex ARCHIMEDE)

Les métadonnées des images sont affichées depuis ArcheoGrid Karnak développé par ArchéoVision, l’interface de gestion et de documentation des archives scientifiques du Cfeetk. La structuration topographique et les informations concernant les sujets des photographies sont issus du projet Karnak. Les documents en pleine résolution sont affichés depuis Nakala le service de dépôt, documentation et diffusion des données de la recherche mis en place par Huma-Num, la très grande infrastructure française des humanités numériques.